Utiliser un CMSDepuis qu’Internet s’est particulièrement développé et est devenu accessible à pratiquement tout le monde, de plus en plus d’internautes ont eu l’envie de prendre part à l’aventure. Cela implique qu’ils ont voulu créer leur propre page web. Pour y parvenir, toute société ou personne se devait auparavant de recourir aux services d’experts en programmation informatique. Ces derniers se chargeaient d’une création site Internet sur mesure avec toutes les fonctionnalités dont son futur propriétaire avait besoin. Ce genre de prestation revenait plutôt cher pour l’administrateur du site. Vers la fin du 20ème siècle, quelques développeurs ont finalement décidé de profiter de l’explosion Internet pour mettre au point des logiciels capables de générer des sites ou des blogs en quelques clics et sans véritables lignes de commande. Les premiers Content Management System (CMS) étaient nés. Le concept de création site Internet avait alors franchi une nouvelle étape. Désormais, cette tache devenait accessible à tous. Depuis, la liste de ces Systèmes de Gestion de contenu ou SGC (autre appellation du CMS) s’est particulièrement allongée. Leurs options et leur facilité d’utilisation ont aussi beaucoup évolué.
Les taches des Content Management System
Les Content Management System sont représentés par un ensemble logiciel qui est affecté à deux taches principales. La première de ces taches est de générer une page web ou éventuellement un blog. Le second travail du CMS consiste à gérer les pages ainsi créées. Dans la plupart des cas, les CMS offrent plusieurs modèles préconçus que l’utilisateur pourra moduler à volonté. Chaque modèle correspond à une sorte de maquette de site web dans laquelle il suffit d’ajouter les données en tous genres de l’utilisateur. Ces données sont par exemple le nom du site, son type d’activité et les contenus de chaque page du site. Le propriétaire du site ainsi créé insèrera directement tout ce qui sera affiché sur son site dans la section réservée à la base de données. La phase de gestion du site entre alors en jeu. Selon les directives de l’administrateur (souvent le propriétaire du site), le contenu de son site pourra ou non être modifié par ceux qui se connectent à sa page web. Il pourra aussi gérer les divers aspects comme la présentation. Généralement un site Internet ne reste effectivement jamais statique et son interface évolue. Cette évolution est apportée par l’administrateur à travers des améliorations au fil de la vie du site. Il s’agit de modifications qui ne peuvent se faire que via le CMS. Il faut activer le programme et entrer dans la rubrique des modules. Cette rubrique contient toutes les options d’améliorations de la page.
Le schéma de fonctionnement des CMS
Le CMS se résume à une sorte de noyau central autour duquel gravitent les extensions ou modules. Le noyau central est en réalité le programme principal qui génère le site web. Les modules sont toutes les fonctionnalités annexes de ce programme qui permettent de mieux formaliser la page créée, mais aussi d’y apporter le plus d’améliorations possibles. Si le noyau du Content Management System est toujours le même, les modules eux sont susceptibles d’évoluer. Ils peuvent en effet recevoir des options en plus, ou être carrément remplacés par des versions plus efficaces. En outre, la particularité du CMS est de pouvoir recevoir des améliorations d’extensions de la part de ses utilisateurs. Si un internaute dispose de compétences suffisantes, il pourra même créer ses propres modules et les soumettre à l’administrateur du CMS. Il n’en reste pas moins cependant que le noyau peut lui aussi évoluer, mais uniquement lors d’un passage d’une version à l’autre d’un même CMS. Ce type de changement ne peut être effectué que par le ou les propriétaires du site.
Le langage des Content Management System
Pour une utilisation facile et une compatibilité optimale, un CMS doit toujours suivre un langage de fonctionnement spécifique. Il s’agit souvent du type de langage PHP. Ce système réside en un affichage presque universel (HTML) avec des pages configurées en cascade. Ce langage permet la communication avec les bases de données, mais également la création d’applications dynamiques pour le net.