Utiliser un CMSSi vous posez des questions sur les tarifs d'hébergement web, on vous répondra qu'on peut en trouver à 1 euro par mois. Il est vrai que les hébergeurs se font une concurrence acharnée, car le secteur est très rentable. Mais les offres les moins chères recèlent souvent de mauvaises surprises pour les webmestres qui ne le découvrent qu'après coup. Par ailleurs, certains hébergeurs verrouillent la migration du nom de domaine pour empêcher l'utilisateur de partir. L'une des règles d'un bon hébergement web est qu'il doit proposer des offres séparées d'hébergement et de nom de domaine. En effet, de nombreux hébergeurs proposent des packages comprenant ces deux composants. L'utilisateur est attiré, car il bénéficie de deux services au même prix. Mais qu'est-ce qui se passera si vous voulez migrer votre site chez un autre hébergeur ? Est-ce que votre prestataire propose des solutions faciles pour cette migration ? Si vous n'avez pas d'informations précises alors il vaut mieux l'éviter et chercher une meilleure alternative.
Les hébergeurs payants tout illimités
Actuellement, un hébergement web comprend un espace de plusieurs gigaoctets, une bande passante mensuelle pour le trafic, des bases de données et le support de langage dynamique (PHP, ASP, CGI), etc. L'une des arnaques de l'hébergement web est de vous proposer des services illimités à des prix imbattables. On doit comprendre que ce type d'offre reflète rarement la réalité et que le site sera souvent saturé, car ce type d'hébergement est partagé sur plusieurs dizaines de machines. Un bon hébergement web doit fournir des informations détaillées sur chaque composant (nombre de bases de données, scripts prédéfinis, quantité de la bande passante). On doit également vérifier les services de sauvegarde automatique pour restaurer le site en cas de problème.
Les hébergeurs web tout illimités tiennent rarement leurs promesses et ce sont aussi ceux qui verrouillent fréquemment leurs utilisateurs ce qui pénalise leur creation site internet. On ne compte plus le nombre de webmestres qui sont obligés de rester avec un hébergeur web, car ce dernier leur refuse de fournir certaines informations sur le transfert du nom de domaine. Par ailleurs, le Downtime est important sur ces hébergeurs web et il indique le pourcentage de la disponibilité du site sur 24 heures. Un bon hébergeur vous garantit un Downtime de 0,5 à 1 % ce qui est infime, mais il peut atteindre jusqu'à 20 % chez des hébergeurs peu fiables. Le problème est qu'il est difficile de mesurer le Downtime sans des outils précis et les hébergeurs espèrent que le webmestre ne se rendra compte de rien ce qui est souvent le cas.
Des offres diversifiées
Un autre signe des mauvais hébergeurs est qu'ils ne proposent qu'une seule offre et le webmestre sera bloqué s'il veut une solution performante. En général, l'hébergeur doit toujours proposer les trois types hébergements les plus populaires, à savoir, le mutualisé, le VPS et les serveurs dédiés. Cela permettra à l'utilisateur de faire évoluer son site selon les besoins en terme de trafic ou d'espace de disque. De même, les paiements doivent proposer des abonnements de 12 mois à plusieurs années. Vous verrez souvent une seule offre dont le paiement est obligatoire pour 3 ans de souscription. Il n'y a pas de meilleur exemple de l'arnaque d'un hébergement web. En bref, le webmestre doit toujours être libre de payer selon ses moyens et de transférer le site selon ses besoins.
Le support de l'hébergeur web
L'une des principales critiques sur les hébergements web et le manque de support. En effet, de nombreux débutants investissent dans la creation site internet et ils ont besoin d'aide technique pour configurer le site. Mais les mauvais fournisseurs mettent parfois des jours à répondre aux demandes d'aides alors que la norme est moins de 24 heures. Par ailleurs, le support doit inclure une assistance personnalisée pour chaque client. Si ce dernier veut transférer ou activer un composant du site, l'hébergeur doit l'assister dans la mesure du possible.